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Affichage des articles du novembre, 2021
  Z comme « Z'optant » Oui je sais, vous allez me dire que je triche encore une fois. C’est à la fois vrai et faux. en effet, le mot obt ant ne commence pas par un Z. Cependant, quand je m'adresse à mes élèves du club généalogique, je prononce bien l'expression phonétiquement «  le z optants  ». Si je disais «  les optant s » sans faire la liaison, ils ne me comprendraient pas. La langue française est ainsi compliquée qu'elle comporte des liaisons entre les mots ce qui désespère les étrangers qui souhaitent parler français. Pourquoi parler des Z'optants ? La guerre de 1870-1871 eut pour tragique conséquence l’annexion de l'Alsace-Lorraine par la Prusse. De ce fait les citoyens français de cette région ont dû se décider au regard de leur future nationalité. Soit devenir allemand, soit rester français. Dans ce dernier cas, cela signifiait quitter sa région pour s'exiler en France ou dans ses colonies. Résidant dans le Morbihan, j'ai eu la sur
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  Y comme i Je sens que vous allez me dire que je triche un peu. C'est vrai, la lettre Y ce n'est point un I . Cependant, je vais vous montrer que la lettre Y est équivalente au I . En effet, dans de nombreux textes anciens j'ai pu constater que l'on emploie aussi bien le Y que le I pour désigner le son I . On peut aussi trouver dans le même mot autant la lettre Y que la lettre I sans que l'on puisse clairement définir quel est l'usage de l'une ou de l'autre lettre pour le même son. Prenons comme exemple le mariage de Henri IV le dimanche 17 décembre 1600. Mariage Henri IV et Marie de Médicis AM Lyon - 17/12/1600 - Ste Croix – vue 32 – 1GG389 Ligne 3 : six et jay Ligne 10 : mariage et roy  Ligne 11 : Henry   Ligne 15 : brandiny  Ligne 19 : escript et cy     Ligne 23 : midy     La seule conclusion à en tirer c’est Y = I et vice-versa !
  X comme Décembre ! Cet X , c’est probablement la plus grosse surprise qui attend le généalogiste amateur. Combien de fois avons-nous rencontré n otamment dans les tables décennales une date comportant un format très particulier. X bre . Que signifie cette date bizarre? X me fait de suite penser au mois d'octobre. bre signifierait il Bretagne? La vérité est tout autre. X signifie 10. Il se rapporte à l'ancien 10ème mois dans l'ancien calendrier. C'était alors le dernier mois de l'année. C'est toujours le dernier mois mais le 12ème car entre-temps on a rajouté 2 mois à l’année pour être en phase avec la lune. Quant à l'abréviation bre c'est la fin du mot décembre. X br e signifie donc décembre Il en est de même de 7bre qui signifie septembre idem pour 8bre qui signifie octobre et enfin 9 bre signifie novembre pour bien comprendre ces abréviations, il faut se reporter au latin September correspond au mois de septembre et commence pa
  W comme Winipeg Je ne sais pas pourquoi mais j’ai toujours rêvé d’un ancêtre migrant au Canada. Il faut dire qu’en tant que nantais, j’en ai vu des actes mentionnant la qualité d’acadien pour ces migrants transitant par le port de Nantes. Au Québec, il y a eu tellement de français depuis le 16ème siècle qu’il doit bien y en avoir un qui me concerne ? Hélas non ! Vu que les français du Québec sont assez bien répertoriés ainsi que leurs descendants (fichier ORIGINE), il y a peu de chance que je sois passé à coté d’un tel ancêtre ou collatéral. Mais alors, un de mes ancêtres aurait-il tenté sa chance plus tard ? Il faut savoir qu’à de nombreuses époques et surtout au 19e et au 20e siècle il y avait des rabatteurs qui sillonnaient la France pour promettre aux futurs colons des terres et de bonnes affaires. Il faut dire que le Canada anglais est très vaste et peu peuplé. Une vague migratoire a aussi eu lieu au début du 20e siècle suite à la séparation de l'Eglise et de
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  V comme volonté L’expression « volontés dernières » se rencontre souvent dans les testaments. Par cette expression le testateur exprime ce qui lui semble nécessaire de prévoir afin d’assurer son « avenir » et celui des êtres auxquels il tient. C’est pourquoi, on y trouve : la manifestation de sa croyance religieuse qui se traduit par la volonté de financer des messes pour le salut de son âme (s’il en a les moyens), son désir de répartir ses biens entre son épouse survivante s’il y a lieu et ses enfants voire envers des tiers à qui il se sent redevable. Ce testament sera le moyen d’entrevoir la qualité de ses relations avec les membres de sa famille : va-t-il déshériter tel enfant qui ne se manifeste plus ou dont le comportement est contraire à la norme sociale ? N’oublions pas que dans les siècles passés,les systèmes de retraites n’existaient pas et que pour ceux qui ne possédaient pas de fortune, le seul moyen de survivre était de faire jouer
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  U comme série U La série U aux AD44 est relative aux archives judiciaires de la période 1800-1940 Autant dire que c’est une mine d’informations utiles au généalogiste. Cette série n’est pas numérisée et donc pas consultable en ligne. Raison de plus pour se déplacer aux AD44. La lecture du contenu est suffisamment explicite pour comprendre tout ce qu’on peut en tirer comme enseignements. J’y vais bientôt !
  T comme Tables de successions et absences (TSA) Les TSA sont des documents administratifs de nature fiscale. Elles permettent de suivre les successions après décès et de récolter les impôts sur les successions. De ce fait, elles font partie des documents dits de l’enregistrement et sont tenues très rigoureusement par l’administration fiscale. Jusqu’en 1824, il existe de multiples tables ( tables des décès de 1794 à 1824, tables des successions acquittées , tables des inventaires après décès , tables des tutelles et curatelles , etc.) entre lesquelles sont répartis les renseignements concernant les successions. Ces tables sont remplacées, en 1825, par une table unique, la table des successions et absences . Elles sont tenues par les bureaux du contrôle de l’enregistrement (entre 2 et 15 par département ; se renseigner aux AD sur le site ou en salle de lecture). Elles sont aux AD en sous série 3Q ou W Plusieurs départements ont mis ces TSA en ligne ce qui facilite leur consultatio
  S comme Sépulture Les registres BMS de l’Ancien régime emploient un vocabulaire changeant voire approximatif pour qualifier le décès. Notons d’abord que les BMS ne répertorient pas les décès mais les cérémonies religieuses relatives au décès ce qui revient au même à quelques détails près. Ceci explique que la date du décès n’est pas toujours mentionnée ou figure avec beaucoup d’approximation : « décédé ce jour » ou « décédé le jour d‘hier ». Le manque de format explicite pour la mention de cet évènement explique que l’on y trouve différentes appellations pour qualifier non pas un décès mais une cérémonie religieuse : « j’ai enterré » ou « enterrement de » « j’ai ensépulturé » « fut enseveli au cimetière » « inhumation de » ou encore « obiit » en marge d’un acte de naissance d’un enfant mort-né ou décédé dans les instants ou les jours qui ont suivi la naissance, pour économiser la rédaction d’un acte de décès. La rédaction d’un acte de sépulture dans les
  R comme Révolution S’il est une période fascinante pour le généalogiste, c’est bien la Révolution. En effet, les effets de cette période sur nos recherches sont multiples : changement de support d’enregistrement des actes de naissances, mariage et décès : on passe des BMS au NMD le curé cède sa place au maire, officier de l’état-civil, changement de calendrier : on passe du grégorien au révolutionnaire, on passe de semaine à (ou au?) décadi, on célèbre (brièvement) les mariages au chef-lieu de canton, on voit apparaître les tables décennales si utiles, les actes sont standardisés (fini les actes squelettiques rédigés par des curés négligents), on va bientôt voir apparaître les mentions marginales, le traditionnel registre unique (BMS) est petit à petit remplacé par les 3 registres N, M et D Si c’est pas une révolution ça ? Même si quelques registres vont partir en fumée du côté de la Vendée.
  Q comme série Q des AD Avez-vous déjà fait des recherches dans la série Q des AD ? Si votre réponse est négative, dites-vous bien que vous êtes passé(e) à côté de trésors généalogiques. Avez-vous envie de savoir si vos ancêtres possédaient des biens ? Avez-vous envie de savoir si vos ancêtres ont hypothéqué leur maison ? Avez-vous envie de savoir si vos ancêtres ont emprunté pour acheter leur biens ? Avez-vous envie de savoir si vos ancêtres ont dilapidé le capital immobilier amassé par les générations précédentes ? Avez-vous envie de trouver le bail à ferme souscrit par vos ancêtres ? Etc… etc. Vous trouverez les réponses à toutes ces questions en cherchant en série Q des AD les hypothèques (et bien d’autres choses encore). Par chance, les hypothèques font l’objet d’un classement alphabétique depuis quasiment la Révolution et ces listes alphabétiques sont parfois en ligne ! La série Q c’est ce qu’on appelle l’ Enregistrement et c’est là que vous trouve
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  P comme Participations croisées Enigme Jan POTIRON Méthode basée sur la recherche des participations croisées entre familles (témoins familiaux) Qui sont les parents de ce Jan POTIRON originaire de La Chapelle sur Erdre qui a épousé successivement Janne CORMERAIS en janvier 1703 et Jullienne MARZELLIERE en 1722. Comme il est dit décédé en 1744 à l’âge d’environ 60 ans, il doit être né vers 1684. Selon la méthode dite « d’exclusion » développée précédemment, le prétendant le plus probable parmi les 7 retenus semble être Jan POTIRON né en 1685 même si les plus cités sur Geneanet sont Jan POTIRON né en 1684 et celui né en 1689. Partons de l’hypothèse qu’il pourrait s’agir de ce Jan POTIRON né le 10/12/1685 et voyons s’il y a des liens de parenté entre sa famille et celle de celui qui est décédé le 01/12/1744 après avoir eu 10 enfants et après avoir épousé successivement Janne CORMERAIS et Julienne MARZELIERE . Si l’hypothèse se vérifie, ces deux individus (celui né en
  O comme Ondoiement L’ondoiement est une formule qu’on trouve assez fréquemmnt dans les actes de baptêmes inscrits dans les registres paroissiaux. De quoi s’agit-il ? C’est un cérémonie de baptême simplifiée composée de deux rites à respecter : le versement de l’eau sur le front de l’enfant par l’accoucheuse ou un membre de la famille. la récitation d’une formule de baptême simplifiée mentionnant expressément la notion de baptème : « Je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ». Pourquoi pratiquer l’ondoiement ? En cas de danger de mort de l’enfant pour qu’il ne décède pas sans baptême ; sinon il ne pourrait accéder au paradis, en cas de nécessité de reporter la cérémonie officielle du baptême (absence de parain-marraine, solennité nécessitant un report). Conséquences : L’enfant est considéré comme baptisé et donc « sauvé » la cérémonie ultérieure du baptême vise seulement à palier une éventuelle erreur ou insuffisance dans l’
  N comme Noë Mes recherches me conduisent à Nantes rue la Noë. Que signifie ce nom de rue? Nom que l’on retrouve fréquemment comme lieux-dit ou nom de commune : l es Noë s Blanche s en 35 par exemple Je ne pense pas qu’il y ait un rapport avec l’Arche de Noë. Nous sommes plutôt en présence d'un toponyme qui a 3 explications possibles. En langues d'oil, noier ou noué désigne un noyer. Nombreux sont les lieux-dits qui, en France, trouvent leur origine dans cette explication. Toujours en langues d'oil, noe, noue ou no, d'origine gauloise, est une terre marécageuse , voire un marais. Enfin, une noë, dans la tradition ancienne, désigne une terre nouvellement mise en plaine (mise en culture) . Pour ce qui est de cette rue, dans une ville où il est rare de trouver un noyer, je pense plutôt pour un endroit marécageux proche de la rivière.
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  M comme Marquise, ma sosa 1025 Quelle surprise de découvrir dans mon ascendance une marquise ! Enfin, une marquise pas comme les autres : car «  M arquise  » c’est son prénom ! Eh oui, c’était fréquent à cette époque. Pourquoi, je ne saurais le dire. Sa maraine était-elle marquise ? Je n’ai pas encore trouvé son acte de naissance vers 1600 à Nantes ou aux alentours. Son acte de décès ne porte pas de mentions particulières pouvant m’aider. Quant à son acte de mariage, il est probablement le plus court de tous ceux que j’ai vus ! Voir ci-dessous. «  Noël Mazery et Marquise Girard furent épousés le sixième jour d’octobre mil six cent ving six. Même pas de signature du prêtre ! Une de ses descendantes portera le même prénom. Depuis, ce prénom s’est perdu. Il faut dire qu’à partir de la Révolution, c’était plutôt démodé !
  L comme LAMOUR Gaston Alphonsine est née à Batz sur mer le 8 septembre 1860. C’est la 11ème de 13 enfants. Son père est tailleur de pierre. Il décède quelques années après la naissance de sa fille. Alphonsine doit gagner sa vie et tente sa chance à Paris. Elle y sera successivement couturière, chemisière, lingère et domestique. On ne lui connaît aucun mari mais quatre enfants, Henri, Charles, Georges et Marthe. Elle les reconnaît à la naissance mais les abandonne aussitôt faute de moyens pour les nourrir. Ils seront confiés à des familles par l’Assistance Publique. Deux mourront en bas-âge. Lors de son accouchement, Alphonsine déclare résider chez Gaston LAMOUR !
  K comme série K des AD, on y trouve le JO (Journal Officiel) Principale publication officielle de la République française, le Journal officiel (JO) est à la fois un organe de promulgation lorsqu’il publie les lois et décrets, un organe parlementaire lorsqu’il publie les débats (Assemblée Nationale et Sénat), et un organe administratif à travers la série des documents administratifs ou judiciaires. La publication du JO évolue au gré du contexte historique. il est créé le 01/01/1869 sous le Second Empire sous l’appellation JO de l’Empire Français, le 05/09/1870 il devient le JO de la République Française, pendant la Commune de Paris, deux éditions ont coexisté du 20 mars au 24 mai 1871, à Paris et à Versailles, jusqu’en 1880, une série unique rassemble les lois, décrets et débats, puis ces derniers font l’objet de deux éditions distinctes, respectivement pour la  Chambre des députés  et pour le  Sénat , sous l’Occupation, le JO est publié successivement à Tours
  J comme Joie Mais comment s’exprime la joie dans les écrit anciens au moyen âge ? Selon l’ouvrage « L’épreuve de vocabulaire d’ancien français » de Laurence Hélix, la joie se traduit par trois termes différents à cette époque : Joie , Liesce et Hait (ou heit ). Joie : est issu du latin classique gaudia pluriel neutre de gaudium qui signifie contentement , plaisir et notamment plaisir des sens , volupté et objet de plaisir . Liesce  : est issu du substantif latin laetitia qui signifie fertilité , fécondité  ; par la suite le terme laetitia acquerra en milieu rural le sens de joie , liesse . Hait  : à l’origine ce mot signifie souhait puis se réfère à plaisir , joie mais aussi promptement , gaillardement . Avoir hait signifie être en bonne santé , être bien portant , être heureux.
  I comme Implexe Un implexe dans un arbre généalogique est un même ancêtre apparaissant à plusieurs endroits de l’arbre. Le nombre théorique d'ancêtres d'une personne est multiplié par deux à chaque génération ascendante. En comptant en moyenne 25 ans par génération, une personne née en 1975 (génération 1) aurait 2 3 soit 8 ancêtres nés vers 1900 à la quatrième génération, 2 7 soit 128 ancêtres nés vers 1800 à la huitième génération, 2 11 soit 2 048 ancêtres nés vers 1700 et 2 31 soit 2 147 483 648 ancêtres  nés au début du XIIIe siècle. Or au XIIIème siècle la France ne comptait que 10 000 000 d’habitants. Comment est-ce possible ? CONCLUSION : Nous sommes tous cousins ! Nos implexes sont nombreux dans nos ascendances et ceci selon deux modalités : soit parce que nos ancêtres étaient cousins, soit parce que nos ancêtres se mariaient plusieurs fois Mais alors, comment répliquer à un individu qui prétend fièrement descendre de St Louis ou Charlemagne, voire de
  H comme Histoire Peut-on parler de généalogie sans parler d’Histoire ? (avec un grand H) Peut-on faire des recherches généalogiques en ignorant le contexte historique ? Les actes d’état-civil ont-ils une consistance, un contenu, une forme variable selon le contexte historique ? Généalogie et Histoire sont intimement liés et trop de généalogistes amateurs l’oublient. Exemples : Pourquoi cet acte de mariage parisien en 1871 ne comporte-t-il aucun témoin de la famille ? Rien que des voisins de la même rue, du même immeuble. Tout simplement parce que Paris est assiégé par les prussiens. Pourquoi cet acte de naissance de 1875 ne comporte pas de mention marginale relative au mariage de cet individu qui a bien eu lieu en 1895 ? Parce que cette mention marginale n’existe que depuis la loi du 17/08/1897. Pourquoi l’orthographe des noms de famille est-il si variable avant 1900 ? Parce que beaucoup de gens ne savent pas lire ni écrire et ne peuvent de ce fait in
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  G comme Gésine De quoi s’agit-il ? Selon le Larousse, ce mot signifie : être couché ou femme sur le point d’accoucher. Plus généralement, ce terme se rapporte à la grossesse et à sa suite logique : la naissance d’un enfant : relever de sa gésine . Mais il englobe aussi les conséquence de cette naissance notamment pour le père à savoir l’obligation de subvenir aux besoins et à l’obligation d’éducation de l’enfant. Il peut être invoqué dans une procédure de reconnaissance de paternité, voire dans un acte de naissance.   Bon courage pour décrypter cet acte ! Baptême de  Pierre de TREGOUET le 15/12/1639 à Treillières (44)
F comme formation  Beaucoup de cercles généalogiques se plaignent de perdre des adhérents voire de devoir mettre la clef sous la porte car :  • leur membres cotisants diminuent,  • leurs finances sont en péril,  • ils manquent de bénévoles,  • ils sont concurrencés par les sociétés généalogiques commerciales. Mais ne devraient-ils pas se poser la question de leur stratégie ? Question difficile car beaucoup ont bien vécu pendant des années sur la vente des relevés faits par quelques bénévoles. Demain sera différent mais comment sera-t-il ? Les cercles ne survivront que s’ils déterminent une nouvelle stratégie collant au marché actuel de la généalogie : • proximité, • convivialité, • services, • et surtout formation des adhérents pour leur donner les bonnes méthodes pour chercher par eux-mêmes au lieu de se gaver de tables toutes faites.
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  E comme Et De , la fausse et la vrai lecture de cette expression. On a coutume de dire que dans un acte d’état-civil, il faut tout lire parce que chaque mot compte. Faut-il encore ne pas faire de fausse interprétation de cette expression qui à pour but d’établir un lien entre une personne qui précède et une autre qui suit. La personne précédente à prendre en compte n’est pas toujours celle qui précède immédiatement cette expression « et de ». Voici un exemple de mauvaise lecture. Et voici maintenant la bonne lecture. A défaut d’être vigilant, il y a un risque de se tromper sur l’ascendance de la personne citée en premier.
 D comme Décret de Mariage ou Décret de Justice (en Bretagne) DECRET DE MARIAGE et Enigme POTIRON Qui sont les parents de Jan POTIRON originaire de La Chapelle sur Erdre qui a épousé Janne CORMERAIS en janvier 1703, son acte faisant mention d’un décret de mariage du 04/12/1702 provenant de la juridiction de la Chapelle-sur-Erdre. Recherche du décret de mariage 1- Qu’est-ce qu’un décret de mariage ? Cette procédure est spécifique à la Bretagne, conformément aux articles de la Coutume, N° 496 et suivants : elle prévoit que les orphelins de père, les mineurs (en Bretagne c'est 25 ans, tant pour les hommes que pour les femmes, et non 30 pour les hommes), doivent solliciter un décret de justice (ou décret de mariage) les autorisant à pouvoir contracter mariage. La mention « décrété de justice » dans un acte de mariage signifie donc que le (la) futur(e) marié(e) a moins de 25 ans et que son père est décédé. Le ou la mineur(e), assisté(e) de plusieurs parents (oncle, tante,