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  Z’ont de drôles d’histoire à A CHARSONVILLE Charsonville, petite commune rurale située à la limite du Loiret et du Loir-et-Cher, se trouve au cœur de la généalogie paternelle de mon mari. Dans les branches de son arbre généalogique du côté paternel, on visite aussi bien Epieds en Beauce que Coulmiers que Baccon qu’Ouzouer le Marché que Binas que Villermain que Prénouvellon que Membrolles que Verdes que Villorceau … sans oublier Charsonville. Par conséquent, lorsque le phénomène extraordinaire dont je vais vous entretenir, survint le 23 Novembre 1810, tous les habitants des communes voisines de Charsonville en ont été témoins directs ou indirects. Ce vendredi 23 Novembre 1810 à une heure et demie de l’après-midi, le temps était calme et serein, le vent était au sud, il faisait soleil comme dans les plus belles journées d’automne et aucun nuage ne paraissait à l’horizon. Tout à coup, plusieurs violentes détonations comparables à l’explosion successive de t...
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  Y’a rien à comprendre à Bieusy La société de l’Ancien Régime était très imprégnée de croyances et de superstitions, surtout dans les campagnes. En effectuant des recherches dans les paroisses de la vallée du Blavet, j’ai noté qu’à BIEUZY, dans les années 1695 à 1705, plusieurs phénomènes inexpliqués s’étaient produits, et notamment des guérisons « miraculeuses » d’humains et d’animaux. 1 - Le prêtre Jacques LESTRAT explique que le 16 Décembre 1696, un habitant de Remungol est venu assister à la messe à BIEUZY en remerciement de l’intercession de Saint Bieuzy pour la guérison d’une vache atteinte de la rage. Mais, pourtant, cette même année 1696, Saint-Bieuzy ne s’était pas montré particulièrement bienveillant à l’égard des paroissiens de Bieuzy ! Les récoltes de seigle avaient été particulièrement mauvaises, entrainant de la misère, Du début du mois de septembre au début du mois de décembre, la dysenterie avait sévi et 68 personnes du...
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  XXXXX Mariages pour François Mahé MAHÉ François, Laboureur, Fournier, est le fils de MAHÉ Jean (°1708 +1760), Métayer de Quintin, et de Le RIDANT Françoise (°1704 +1781). François est leur deuxième enfant, jumeau avec Jeanne Françoise décédée à 22 jours. A leur naissance, leur père et mère étaient âgés d'environ 29 et 33 ans. Il est Né le 06/12/1737 à Sarzeau (56), au village de Landrezac, et est baptisé le même jour. Professions : Laboureur, puis Fournier. Il est décédé le 22/02/1792 à Sarzeau (56) au village de Bodérin, âgé de 54 ans. Il se marie le (p) 18/11/1755 à Sarzeau (56) à l’âge de 17 ans, avec Le DIGABEL Vincente qui est la fille de Le DIGABEL Guillaume (°1695 +1760), laboureur, et de PLANTAR Jeanne (°1693 +1755). Elle est la troisième enfant de Guillaume et Jeanne. A sa naissance, ses père et mère étaient âgés de 29 ans et d'environ 32 ans. ...
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  W comme WARUM… Comment un « Warum » a sauvé Henri Mosson dans le seul camp de concentration français ? La Résistance Engagé dans la Résistance avec des amis dès ses 17 ans, Henri Mosson est arrêté dans un maquis près de Dijon ( Côte d'Or ). Condamné à mort pour actes de résistance, le 29 juin 1943, il est jeté en prison, où il fait « connaissance avec la rigueur » nazie : ses tortionnaires le pendent par les mains des journées durant. « Le matin, mes pieds touchaient à peine le sol. Le soir, ils touchaient bien. », raconte-t ’il au cours de ses conférences. Henri échappe au peloton d’exécution. Il est envoyé à « la réserve des otages » au fort de Romainville ( Seine-Saint-Denis ), où les nazis puisent pour leurs exécutions en représailles d’assassinats de soldats allemands. Là aussi, il échappe à la mort. La déportation Le 26 novembre 1943 a 19 ans, Henri arrive au camp de concentration du Struthof, le s...
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  V comme Viellé ou la fête du BŒUF GRAS La période de Carnaval donnait lieu autrefois à diverses cérémonies festives dont certaines se sont perpétuées jusqu’à nos jours, mais la fête du bœuf gras ou viellé, étant présente dans plusieurs régions de France, a, aujourd’hui presque entièrement disparu. Son histoire se confond avec celle du carnaval et s’inscrit comme lui au cœur des festivités des jours gras. Elle adopte les mêmes réjouissances, avec ses personnages costumés, empruntés à l’histoire et au folklore, et donne lieu à une fastueuse parade. Au 19 ème siècle, cette fête suscitait un engouement général : symbolique de bombance en plein carême. Née à l’époque médiévale, à l’initiative de la corporation des bouchers, la fête du bœuf gras se déroulait pendant le carnaval de Paris et voyait un ou plusieurs bœufs choisis pour leur fort poids en viande, défiler sous la conduite de garçons bouchers au son de la vielle. Un vitrail de l’église de Saint-Etienne d...
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T comme LE TARTU Qui a un héros dans sa famille ? Nous c’est Jean François LE TARTU né à Recouvrance (Brest) le 11 octobre 1751. Il a été le capitaine commandant le navire Uranie qui, le 24 octobre 1793, rencontra la frégate Anglaise «  Thames  ». On était dans le golfe de Gascogne. Il y eut un très violent combat à coup de canons. La défaite de l’ennemi était consommée quand, dans la dernière salve du Thames , un boulet lui arracha une jambe. Il décéda le lendemain dans les bras de son fils qui était aspirant sur son bateau. Il lui tint ces paroles : Je meurs pour la liberté de mon pays, je meurs content, apprends aussi à combattre pour lui et sois toujours l’ennemi des Anglais et des tyrans. En son honneur l’Uranie a été rebaptisé Tartu . Ce fut le premier bateau victorieux de la toute jeune république. Depuis, un contre torpilleur et un escorteur d’escadre ont porté son nom. Pour mémoire : Il est rentré en service en 1766 et nommé maître canonni...
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  S comme St GOUSTAN et ses FÊTES FÊTES Avant d’évoquer quelques fêtes traditionnelles de SAINT-GOUSTAN, dont j’ai entendu parler par les membres de ma famille maternelle habitant AURAY et ses environs, un bref aperçu historique et géographique s’impose : AURAY et SAINT-GOUSTAN, deux cités que tout semble opposer : la géographie, la population, les activités économiques, l’organisation sociale : d’un côté la ville haute , bâtie sur un promontoire de la rive droite du Loch, de l’autre, le bas-quartier sur la rive gauche, enserré dans un méandre de la rivière ; d’un côté, une population de petits bourgeois, de commerçants, d’artisans, d’ouvriers, regroupés autour de l’église Saint-Gildas et du château, de l’autre, un peuple de marins et de pêcheurs. D’ailleurs, le port d’Auray porte le nom de Saint Goustan, patron des marins et des pêcheurs. Jusqu’au 19 ème siècle, c’était un port très actif, le commerce de grains et de vin étant l’activité...