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  S comme SAFRANIER/SAFRANIERE Le safranier cultive le SAFRAN, c’est d’une évidence simplissime ! Mais la culture du SAFRAN est très exigeante en main d’œuvre si bien que chaque safranier ne consacre que quelques ares à cette culture. Production quasiment disparue de France elle est aujourd’hui de retour dans de petites exploitations agricoles. Le crocus de safran appartient à la famille des iridacées. Le bulbe à la grosseur d’un oignon. La hampe est courte et la fleur renferme six pétales mauves, trois étamines jaunes et un long style chargé de trois stigmates orangés roulés en cornet. Ce sont ces stigmates que les safraniers recueillent pour les faire sécher et les vendre comme épice. Son prix s’explique par le coût de la cueillette manuelle des stigmates et la rareté du produit. Le safran inspira le poète ONSARD Tant plus on foule au pied la fleur Du safran, plus est fleurissante ; Ainsi de France la grandeur Plus on la foule et plus augmente
  R comme l a Récréation « J’ai dix ans, ça fait bientôt vingt ans que j’ai dix ans… Si tu m’crois pas, gare ta gueule à la récré !» La bagarre fait bien toujours partie de la récréation… Moment attendu de tous les écoliers : la récréation ! L’occasion de courir, sauter, crier, manier un morceau de bois, organiser des petits jeux… et s’évader des apprentissages. C’est parfois aussi le froid, l’attente, les rivalités et un monde où fusent beignes, tartes, ramponneaux, torgnoles ou raclées… Une pratique préconisée par le système. Les écoliers profitent d’une récréation au milieu de chaque dem i j ournée. Si dès le haut Moyen Âge les moments de détente sont préconisés, les pédagogues du XIXème siècle s’avisent à nouveau de la nécessité d’insérer dans l’organisation scolaire une double p ause destinée à procurer aux élèves quelques instants de détente. En 1886, Victor Dury prescrit de couper chaque dem i journée de classe par un repos de dix minutes à un quart d’h
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  Q comme Le QUINIO Il est né le  15 mars 1755  à  Sarzeau , rue de la Trinité, de Nicolas Gildas Le QUINIO et de Julienne V ALLÉ . Son père est chirurgien du roi, juré pour les rapports sur la Presqu’ î le de Rhuys. C’est-à-dire qu’il effectue des constats et/ou des autopsies et ses rapports sont légitimes dans les procès s’il y a lieu. Son grand-père, Gabriel Le QUINIO était lui aussi chirurgien. Tous sont nés à Sarzeau. Par contre leur ancêtre Sylvestre, né en 1639, est originaire de Surzur. Marie Joseph est le 13 ème et dernier enfant de la fratrie. La famille n’est pas riche, imposé à 6 livres 10 sols alors que le menuisier Conan lui est imposé à 11 livres. Toutefois, la famille côtoie la petite noblesse et bourgeoisie de la commune, dont on retrouve les noms lors du baptême des enfants. Dans cette partie bretonne, la religion enveloppe de longue date la société et deux générations de Le QUINIO, compte chacune un homme d’église, mais on trouve aussi un attachement à la