T comme... Tumulte au tumulus de Tumiac ( Arzon 1853)
Pour tenter de reconstituer la vie de nos ancêtres, nous plongeons avec délices dans toutes sortes de sources susceptibles de nous éclairer sur leur histoire personnelle : actes notariés, recensements, fiches matricules, archives judiciaires, etc... Mais il peut être intéressant aussi de les resituer dans le contexte historique (grande Histoire et histoire locale) qui les a forcément impactés.
C'est ainsi que je me suis penchée sur l'agitation qui s'empara du petit village de Tumiac, dans la commune d'Arzon, presqu'île de Rhuys, Morbihan, à l'été 1853...
Depuis des siècles, les habitants du village de Tumiac en Arzon vivaient près d'un grand monticule conique dont l'origine restait mystérieuse... Ils l'appelaient « le Grand Mont », ou « la Butte de Tumiac ». Cette haute colline, couverte sur toute sa surface d'un « gazon serré1 » , mesurait 20 m de haut, 86 m de diamètre et 260 m de circonférence. Visible de loin depuis la mer, elle servait d'amer aux caboteurs, et, pour les nombreux marins de la presqu'île, signait le retour à la maison après les longues absences dues au service du Roi ou au commerce maritime...
1814 environ (dessin de Jean Pierre Larie Jazet
paru dans le livre de Maudet de Penhouet "Recherches historiques sur la Bretagne" – domaine public)
Certains érudits voulaient y voir la hauteur d'où Jules César avait assisté à la déroute de la flotte des Vénètes qui scella le destin de la Bretagne en l'an 56 av. JC, et lui attribuèrent, fin XVIIIe ou début XIXe, le nom de « Butte de César », toponyme « vendeur » qui persiste aujourd'hui, mais que les locaux mirent du temps à adopter2.
Carte de Cassini – XVIIIe s– gallica.bnf.fr – le nom de Butte de César n'apparaît pas encore
Extrait
du tableau d'assemblage du Cadastre napoléonien de 1827 – AD du
Morbihan –
Le Grand Mont est maintenant nommé « Butte César »
Cette butte était clairement d'origine humaine, mais qui donc l'avait élevée, et quand, et pourquoi ? Nos Arzonnais s'en souciaient-ils ? Habitués à la voir tout au long de leur vie, lui accordaient-ils une curiosité particulière ?...
Les savants locaux, en tout cas, étaient intrigués par cette énigme. Diverses théories circulaient à propos de ces gigantesques monuments qui parsemaient la région, dolmens, pierres levées, tumuli... Toutefois, aucun n'imaginait qu'ils puissent être les traces de civilisations vieilles de plusieurs millénaires.
Il faut dire que les polymathes3 du milieu du XIXe siècle ne connaissaient ni la paléontologie, ni le darwinisme, ni les différentes périodes de la Préhistoire, ce qui laissait la part belle à l'imagination. D'autant que certains « savants » de l'époque (notamment religieux) tenaient encore à calculer la chronologie préhistorique conformément aux récits de la Bible, datant par conséquent la création du monde de tout au plus une dizaine de milliers d'années4.
Ainsi les mégalithes passaient-ils pour des monuments gallo-romains, ou des lieux de sacrifices humains perpétrés par des « druides », ou par les Vénètes... Un Charles Nodier, découvrant la butte de Tumiac dans les années 1840, y voyait un « rocher artificiel, sous lequel [reposait] sans doute un héros celte, un barde ou un druide ».
Mais les choses allaient soudain s'accélérer, grâce à des découvertes fortuites. En 1832, M. Cauzique, propriétaire de l'île de Gavrinis, dégage le tumulus en défrichant ses terres, et accède à la chambre du dolmen. En 1843, l'adjudicataire d'une coupe de bois dans la forêt de Carnoët découvre un tumulus intact et, avec l'accord du propriétaire du terrain, l'éventre. Dans le dolmen mis au jour il trouve quelques bijoux, des poignards en bronze, des pointes de flèches en silex. En 1849, M. Le Bail, maire de Plouharnel, met au jour dans un tertre trois chambres sépulcrales, accompagnées d'allées couvertes, qui contiennent également quelques objets...
Les sérieux membres de la Société Polymathique du Morbihan, fondée en 1826, décident alors de faire des recherches scientifiques sur les mystérieux vestiges si nombreux dans la région, et choisissent le Grand Mont de Tumiac pour leur première véritable exploration. Louis Galles5 et le docteur Fouquet5, ayant obtenu du département un crédit de 300 francs, se mettent en contact avec le curé d'Arzon, probablement pour expliquer le projet en chaire, afin d'obtenir l'approbation des paroissiens, et encourager quelques hommes à participer aux travaux...Ils embauchent pour creuser la butte de vieux marins d'Arzon6.
Pourquoi de vieux marins? Les fouilles étaient prévues en juillet 1853. La plupart des hommes d'Arzon étaient des marins et donc absents, partis au cabotage ou à la pêche à la sardine. Les cultivateurs locaux étaient eux fort occupés aux champs. Restaient donc les vieux marins trop usés pour continuer à courir les mers, mais encore assez solides pour creuser une tranchée.
J'ai tenté de lister ceux qui ont pu être embauchés par le Dr. Fouquet, en me basant sur le recensement de 1856. Mais ce n'est pas évident. Si dans certain cas, le recenseur précise "ancien marin "ou "ex marin", cela ne prouve rien, car par exemple, Joachim Le Corre7 (époux d'Anne Le Carre), qui est âgé de 65 ans en 1853 et qualifié d' "ancien marin" par le recenseur en 1856, prenait encore des embarquements en 1861 (comme en témoigne sa fiche matricule à l'Inscription maritime des sept quartiers de Bretagne-sud).
Et à l'inverse, il est difficile d'imaginer que Joseph Bouhelec, toujours "marin" en 1856 selon le recenseur, malgré ses 81 ans, ait encore navigué à l'époque. Quand j'ai pu trouver leurs fiches maritimes sur le site Mémoire des Hommes, j'ai vérifié si les marins potentiels naviguaient encore, mais les sources numérisées sont à ce jour incomplètes. Je me suis donc limitée à une liste de candidats "plausibles" mais incertains, comprenant les marins déclarés "anciens","ex", ou "retraités", et d'un âge encore raisonnable au moment des fouilles. Ont donc pu participer aux travaux de la butte de Tumiac ( je donne leur âge en 1853) :
Vincent Rozo (époux d'Andrée Pourchasse), 64 ans, habitant le bourg
Joseph Huido, 61 ans , et Vincent Rozo (époux de Françoise Le Hébé), 65 ans, de Kerjouanno
Au Bourgneuf, Pierre Tatiboët, 71 ans ; Olivier Cadio, 63 ans
Au Mendu, Joseph Barbier, maître au cabotage retraité, 68 ans
À Port Lenn, François Le Bot, 62 ans, et Gildas Couëdel, maître de cabotage en retraite, 57 ans
À Labert, Jacques Belliguet, 56 ans, mais boîteux...; Clément Le Moulin, 63 ans
À Bernon, Joseph Le Corre, 68 ans; Jean Marie Fardel, 64 ans
***
Courant juillet 1853, les travaux peuvent donc commencer. Attaquant la butte à plusieurs mètres de hauteur, les ouvriers embauchés par le Dr Fouquet creusent une tranchée à ciel ouvert de direction Sud-Sud-Ouest vers Nord-Nord-Est qui descend vers le centre en plan légèrement incliné. Elle mesure plus de 5 m de large à l'entrée et va en rétrécissant, sur une longueur de 22 m. Pour percer ce Grand Mont (ou plutôt, pour l'éventrer), les ouvriers doivent traverser une couche de terre végétale et de pierres de plus d'un mètre d'épaisseur, puis une couche de vase durcie d'environ 8 mètres, et enfin 1,50 m à 2 m de pierres sèches. Dans la couche de vase se trouvent des traces de varech8 et des débris d'oxyde de fer pouvant provenir d'outils utilisés et perdus dans la vase...
Ces travaux ont dû prendre quelques jours. Les commentaires ont dû fuser dans les villages environnants et jusqu'au bourg, dans les chemins, les masures, ou au cabaret. Il faut imaginer parmi nos ancêtres une diversité de réactions, entre intérêt, scepticisme, moqueries, curiosité...
Les explorateurs sont chanceux9 : au bout de quelques jours, les ouvriers finissent par atteindre une table de pierre. Et un coup de pioche provoque soudain l'affaissement d'une pierre qui provoque un trou de 30 cm et tombe dans une cavité profonde.
On imagine l'excitation générale, l'enthousiasme de Galles et de Fouquet, les cris des enfants qui gardaient des moutons pas très loin, attirés par l'agitation inhabituelle, et qui soudain partent en courant vers leurs foyers annoncer à leurs mères l'étonnante découverte, les artisans et cultivateurs qui lâchent leur besogne et se précipitent. Quel tumulte au tumulus !!!
Aussitôt avertis, divers membres de la société savante se transportent depuis Vannes jusqu'à Tumiac le jeudi 21 juillet, afin de « procéder à l'ouverture de cette grotte et s'assurer de ce qu'elle pouvait contenir». Par précaution toutefois, avant que quiconque ne s'y glisse, un feu de fougères sèches est allumé afin de purifier l'air. Bien évidemment, ce sont les vieux marins qui creusent, mais ce sont les savants qui pénètrent le mystérieux endroit... et c'est la solennelle entrée dans le monument inviolé depuis des siècles.
Le sol de la grotte est souple, constitué d'une couche onctueuse ressemblant à du terreau de bois couvrant un dallage en granit. L'eau suinte le long des murs de pierre gravés de la grotte et tombe goutte à goutte.
A la lueur de chandelles, les archéologues explorent soigneusement les lieux et découvrent des perles de jaspe allant du blanc jaunâtre au vert, des haches de pierre soigneusement polie, ainsi qu'un fragment d'os plat de 6 à 7 cm de long et de large, que des médecins identifieront plus tard comme un pariétal de crâne humain, et qui malheureusement sera cassé en plusieurs morceaux lors du transport à Vannes.
Les perles de ce collier, découvertes par Galles et Fouquet à Tumiac en 1853, maintenant exposées au Musée d'Histoire et d'Archéologie de Vannes, figurèrent à l'Exposition Universelle de Paris en 1867
Tandis que, par le bouche à oreille, la nouvelle fait rapidement le tour de la presqu'île et des environs, le docteur Fouquet s'empresse de rédiger un rapport détaillé10, accompagné de dessins, pour le Préfet du Morbihan, et d'informer les journalistes locaux. La presse ne tarde pas à s'emparer de la nouvelle, qui va vite prendre une dimension régionale et même nationale.
Convaincu par le rapport qu'il a reçu le 1er août, le préfet, M. Lefebvre, fait part aux conseillers généraux des découvertes faites à Tumiac, et leur propose d'accorder une nouvelle subvention afin de poursuivre ces recherches archéologiques. Il soutient également la demande de la Société Polymathique du Morbihan d'installer un musée archéologique dans une salle départementale inoccupée11.
Le 30 septembre, les membres du Congrès de Vannes organisent une excursion dans la presqu'île de Rhuys pour voir par eux-mêmes « le vieux témoin de l'ère celtique » récemment découvert. Ils se retrouvent à cinq heures et demie du matin, par un brouillard humide, et rejoignent la butte de Tumiac «par des chemins raboteux et malaisés». Ils vont à leur tour se glisser dans le trou et «à l'aide d'une vacillante chandelle, explorer les dessins fantastiques, les sculptures bizarres, les colliers tracés sur les parois intérieures de pierres, et vérifier l'exactitude du rapport remarquable rédigé par M. le docteur Fouquet ».
Les habitants de Tumiac sont-ils perplexes, fascinés, amusés, ou indifférents... en voyant ces messieurs de la ville, sérieux et bien habillés, braver la pluie pour venir à leur tour s'enfoncer dans les profondeurs de « leur » butte ? Quelle agitation, décidément, autour de cette colline pelée !!...Et la tranchée qui l'a éventrée est dangereuse. Sans doute quelques enfants curieux n'hésitent pas depuis la grande découverte à se faufiler à leur tour dans la mystérieuse chambre de pierres, ils pourraient avoir un accident, on n'est pas à l'abri d'un éboulement ! Au bourg et dans les hameaux, les commentaires vont bon train...
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Passée l'effervescence du moment, vient pour le Dr. Fouquet et ses collègues l'heure de l'étude et de la réflexion. Nos polymathes bretons se veulent scientifiques ; les terres extraites du monument, les débris d'os, de bois sont soigneusement étudiés par des chimistes, l'origine des pierres ayant servi à fabriquer les perles et les haches est retracée (jusqu'en Italie !). Les restes osseux humains et les bijoux précieux découverts vont bientôt convaincre nos archéologues qu'ils sont devant un tombeau, et que les dolmens et tumuli sont des monuments funéraires de personnalités ayant vécu dans des temps très anciens.
Cette première exploration du Grand Mont de Tumiac porte les défauts d'une science balbutiante. Les méthodes employées sont peu adaptées. Le tumulus est éventré, et les déblais de la tranchée sont rejetés sans réflexion sur ses flancs, provoquant plus tard une fragilisation du monument et un éboulement. Mais les savants en tireront certaines leçons ; ainsi par exemple quelques années plus tard, les ouvriers embauchés pour explorer les tumuli seront des mineurs, formés à étayer leurs tranchées. Les fouilles de 1853 sont de fait un des éléments fondateurs de l'archéologie en Bretagne. L'exploration des monuments mégalithiques va s'accélérer, et les faire sortir des fantasmes et autres « druideries ». En 1862, René Galles, cousin de Louis et lui-même médecin et archéologue, auteur de différentes explorations des monuments de la région, propose d'appeler « mégalithique » la civilisation qui a produit ces mystérieuses constructions. Le terme est purement descriptif12 et, prudemment, ne préjuge pas de l'époque concernée. Il s'agit maintenant de collecter des faits, et non de laisser libre cours à l'imagination. Il faudra encore de nombreuses explorations dans la région et plusieurs dizaines d'années pour que l'origine néolithique de ces monuments soit enfin comprise.
Malgré les souhaits de nos archéologues de 1853 de poursuivre les fouilles de la butte de Tumiac dans l'espoir d'y découvrir d'autres chambres funéraires, les recherches y resteront en pause plusieurs dizaines d'années. Zacharie Le Rouzic, archéologue et préhistorien breton, obtint son classement au titre des Monuments Historiques le 12 mars 1923, mais il lui fallut encore se battre jusqu'en 1934 afin d'obtenir les crédits nécessaires à une nouvelle exploration et à la restauration du monument laissé à l'abandon depuis 1853. Des années plus tard, une analyse au carbone 14 datera la chambre funéraire du Grand Mont d'environ 6 000 ans...
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Quels souvenirs ont pu laisser ces quelques jours d'effervescence de l'été 1853 à ceux qui l'ont vécue, directement, comme les vieux marins perceurs de tranchée, ou en voisins, comme par exemple mes ancêtres Jacques Julien et Guillemette LE CORRE, cultivateurs à quelques centaines de mètres de la butte, âgés de 47 et 37 ans à l'époque, et leurs enfants, âgés de 15 ans à quelques mois, dont les aînés étaient bergers?... Avec quel enthousiasme les épouses ou les enfants des marins absents ont-ils raconté cette étonnante aventure aux hommes revenant plus tard au bercail ? … Les archives officielles n'évoquent que le point de vue des érudits et des élites de l'époque. Pour ce qui est des pensées, des émotions des petites gens, des « invisibles », qui pour la plupart ne savaient ni lire ni écrire, le gouffre du temps les a englouties. À force de patience, la recherche généalogique nous apporte parfois des informations dont nous n'osions rêver, mais il reste impossible de sonder les reins et les cœurs de nos ancêtres...
La butte de Tumiac avant sa restauration en 1934. On aperçoit la cicatrice de la tranchée sur la droite
(Archives Départementales du Morbihan)
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NB : Les détails sur les fouilles (soutien du curé, vieux marins, feu de fougères, eau qui suinte, chandelles, etc…) sont tous tirés de documents consultables en ligne sur Gallica.bnf.fr et sur Retronews (presse de l'époque, Bulletins de la Société Polymathique du Morbihan, etc...). Je n'ai par contre rien trouvé concernant les salaires accordés aux ouvriers pour le creusement de la tranchée (peut-être serait-il possible de trouver des informations à ce sujet dans les documents comptables de la Société Polymathique, à supposer qu'ils aient été rédigés et conservés ?).
Notes :
1): Girault de St Fargeau ; Dictionnaire gérographique historique, industriel et commercial de toutes les communes de France (1844-1846) - Source gallica.bnf.fr / BnF.
2) Cette attribution est discutée ; sur place le tumulus du Petit Mont, également situé à Arzon, peut sembler plus judicieux, et d'autres endroits dans la région également. Quant à l'appellation « Butte de César », elle semble avoir mis du temps à être assimilée par les Arzonnais ; les voyageurs du XIXe siècle, tels l'écrivain Charles Nodier vers 1844, évoquent « une haute colline, appelée le Grand Mont ou la Butte de Tumiac ».
3) Un polymathe est un savant s'intéressant à différents arts et sciences. Exemple le plus connu : Léonard de Vinci.
4) Cette étonnante vision du monde persiste dans certaines communautés religieuses des Etats-Unis aujourd'hui encore.
5) Louis Galles (1827-187) : imprimeur-libraire vannetais, pionnier de l'archéologie, l'un des fondateurs de la Société Polymathique du Morbihan ; Alfred Fouquet (1806-1875) : médecin vannetais, pionnier de l'archéologie, collecteur de contes traditionnels.
6) Rapport annuel sur les musées de la société polymathique et sur les dons qu'elle a reçus. Décembre 1862 par le Conservateur des musées, Taslé père - Source gallica.bnf.fr / BnF.
7) à ne pas confondre avec son homonyme veuf, âgé de 72 ans en 1853 et aveugle; il est par ailleurs évident que cet "ancien marin"-là n'a pas participé non plus aux fouilles du Grand Mont.
8) Ce qui fait supposer que la vase viendrait de Pencastel et que son extraction à l'occasion de l'élévation du monticule aurait justement créé l'étang.
9 et 10) un « bienheureux hasard que celui qui nous a fait tomber juste au point précis où nous10 sommes arrivés, dans cette vaste butte de Tumiac, seul endroit par où il fût possible de pénétrer dans la grotte » ; Bulletin de la Société polymathique du Morbihan. 1862 : « Rapport sur la découverte d'un grotte sépulcrale dans la butte de Tumiac le 21 juillet 1853 » par le Dr Fouquet «Source gallica.bnf.fr / BnF ».
11) « Au moyen de quelques réparations, elle pourrait servir de musée archéologique, et en laissant ces réparations à la charge de l'association, je pense qu'on peut lui concéder gratuitement le local dont il s'agit ».
12) mega = grand, lithos = pierre, donc littéralement : « civilisation élaborant des monuments avec de grosses pierres », sans plus.
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