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Affichage des articles du novembre, 2025
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  N comme NAUFRAGE DE « L’ANSE DU SACH » Voilà une triste histoire dont j’ai souvent entendu parler dans la famille de ma grand-mère maternelle : Marie Josèphe GUILLEVIN née en 1883 à LOCOAL-MENDON, décédée en 1959 à PLOEMEL. Du côté de son père Julien-Marie GUILLEVIN (1824 Pluneret – 1899 Locoal-Mendon), elle avait plusieurs demi-frères et sœurs, dont Jean-Vincent GUILLEVIN (1867 Pluvigner -1928 Locoal-Mendon) qui, lui-même, avait été marié 3 fois. Du 3 ème mariage de Jean-Vincent GUILLEVIN avec Marianne LE BERTHE le 21 Novembre 1904, étaient nés 8 enfants. Ma grand-mère était très proche d’une des filles nées de ce mariage : Armandine Francine née le 14 Septembre 1917 à Locoal-Mendon, qui avait épousé en 1939, un homme veuf : Louis Marie LE GAL, meunier du moulin à marée du Sach à BELZ, sur la route d’ETEL. Celle que nous appelions Francine évoquait de temps en temps son petit frère Jean-Vincent Marie né le 11 Décembre...
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  M comme attention, voilà les Moustaches! Les gendarmes étaient appelés ainsi, en référence à leur moustache dont le port était obligatoire à partir du XIXe siècle. Moustache à la française pour ces derniers, cirée, maîtrisée, en chevron, en fer à cheval, à l’impériale, à l’anglaise, etc., si Maupassant la portait à la morse, Hiltler la préférait en brosse à dents : petite moustache grand dictateur! Une généalogie sans moustachus ou barbus est impossible à imaginer. Au cours du temps, la moustache a en quelque sorte tiré le portrait de nos aïeux, difficile d’imaginer un Gaulois, un portrait de Louis XIV, Molière ou Napoléon III ou de notre arrière grand-père sans cet attribut. L’attribut obligatoire pour les militaires En 1832 la moustache est imposée à tous les militaires puis interdite en 1836 pour les gendarmes et à nouveau obligatoire en 1841, mais la mouche reste interdite. L’instruction du 21 avril 1846 indique qu’elle doit être taill...
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  L comme LOCOAL ET MENDON : UN MARIAGE FORCE LOCOAL-MENDON, lieu de naissance de ma grand-mère maternelle, Marie-Josèphe GUILLEVIN, le 20 Février 1883, et de nombreux membres de sa famille du côté GUILLEVIN principalement, est une commune située en avancée sur la rive gauche, la plus échancrée du bras de mer ou rivière d’Etel, qui subit les flux de l’océan. Le territoire de cette commune est limitrophe au sud de Belz, Erdeven et Ploemel, et au nord-est de Brech et Landaul. La rivière salée d’Etel se divise en 3 branches au-dessus de Belz : La branche de l’est, est la rivière de Saint-Jean en raison de la chapelle dédiée à ce saint, qui s’élève sur ses bords à l’ancien hameau de Kervarec en Locoal, La branche de l’ouest est la rivière de Nostang, La branche du milieu est la rivière de l’Huitrière, à cause des huitres qui jadis abondaient à la pointe nord du village de Penninez. La riv...
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  K comme K OESIO et la généalogie en direct KOESIO, leader français des services du numérique auprès des TPE/PME et des collectivités locales, a une expertise pointue et reconnue dans le traitement de l’information et communication sous toutes ses formes (audio, visuelle, documentaire et numérique). Cette société sponsorise le bateau KOESIO. KOESIO est un bateau, catégorie Ocean Fifty pour les connaisseurs en voile. C’est un très beau bateau, de couleur violette, ce qui permet de le reconnaître parmi tous ces bateaux lors d’un départ et pendant la course. Mon mari et moi suivons toutes ses courses, et à chaque départ du Havre, nous nous rendons sur place pour voir tous ces bateaux (CLASS 40, IMOCA, UTIME et OCEAN FIFTY), très colorés, immense pour certains et défendant une cause pour d’autres (recherche contre le cancer, …). Mais c’est surtout pour souhaiter « bon vent » à notre neveu Erwan LEROUX, skipper du bateau KOESIO. Cette fois-ci, en octobre 2025, nou...
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  J comme JARGEAU et sa FOIRE AUX CHÂTS Jargeau est une commune du Loiret située à 20 kilomètres à l’est d’Orléans, dans la région naturelle du Val de Loire, autrefois connue pour son port sur la Loire. C’est là qu’une année sur deux, se déroule la foire aux châts. L’histoire de Jargeau est très riche. C’est à partir du Xème siècle que Jargeau se retrouve dans les cartes royales et les bulles pontificales. A cette époque les reliques de Saint Vrain (ou Saint Véran) évêque de Cavaillon furent amenées à Jargeau, d’abord près d’une fontaine, la fontaine Saint Vrain, puis dans l’église. Au XIIème siècle, deux évêques d’Orléans deviennent seigneurs temporels de Jargeau. La communauté religieuse est transformée en chapitre de chanoines et l’église est placée sous le patronage de Saint Vrain. En 1154, Manassès de Garlande, évêque d’Orléans (1146-1185) consacre cette église reconstruite et crée la foire aux « châts ». Le « chât » est simplement une c...
  Ils se bagarrent tout le temps ces meuniers Nous sommes en 1766, le 28 février, 38 ans après la mort d’Armand Le Boulicaut dans une bagarre entre les meuniers de Caden et celui de Ludré 1 . Les mêmes causes produisant les mêmes effets… Le Garec est le meunier de Caden et Kerléan est garçon meunier pour celui de Ludré . Chaque moulin a un morceau de territoire limité et aucun meunier ne peut empiéter sur celui de l’autre. C’est-à-dire qu’il n’est pas possible de faire moudre où l’on veut. Chaque paysan dit « mouteau » doit faire moudre au moulin auquel il est asservi, en général le plus proche de chez lui. Mais les limites sont parfois floues et certains habitants, parce que l’autre est peut-être un peu moins cher ou plus aimable, sortent de leur zone pour faire moudre ailleurs. Tous les témoins appellent Le Garec par son prénom, François ; ils ne connaissent pas son nom de famille, alors que Kerléan est nommé par son nom de famille. François Le Garec a pe...