L comme LAYEC
Layec », « celui qui avait le teint blanc, laiteux », à rapprocher du breton laezheg, forme de laezh « lait »
Ah les Layec ! Si vous tapiez dans une poubelle , vous en sortiriez des centaines et rien que sur la presqu’île de Rhuys !
Ce nom avec les Blancho, Rio, Dorso, j’en oublie … fait partie des plus usités sur les communes de Sarzeau, St-Gildas de Rhuys et Arzon. On les trouve dans le Rentier de Rhuys en 1500.
Sur les deux dernières communes citées les Layec se sont tournés vers la mer, combien de capitaines de chasse-marées ont porté ce nom ? Rien qu’à St-Gildas , il y en avait une vingtaine !
A Arzon, trois familles Layec sont répertoriées à la révolution dont ma branche paternelle. N’en déplaise à Mr le maire de St-Gildas, tout comme tous les Layec Gildasiens, leurs descendants sont des hommes de la terre sans exception, issus d’une même branche Sarzeautine.
En effet, les Layec de la Presqu’île sont tous descendants de laboureurs et leur point d’attache se trouve autour du château de Suscinio, métayers ou journaliers dans les fermes nobilières.
Et si on trouve des Layec sur des communes terriennes comme Plumergat, c’est grâce à une liaison d’un paysan de Sarzeau avec une Plumergatoise.
Et ainsi, de Plumergat à Plescop, Ploeren, on passe d’une presqu’île à la suivante, celle de Quiberon (Plougoumelen, Crac’h, La Trinité, Carnac, Plouharnel).
Bizarrement, ces Layec là retrouve le LE devant leur patronyme, tout comme ma grand-mère, cousine germaine de mon grand-père, l’avait gardé à sa naissance. Erreur administrative sans doute ?
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